Shinigami No Setsuwa, Forum RP bleach
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 La biographie [Solo]

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AuteurMessage
Miyako
Administratrice /Juge des Enfers & Capitaine de la 9e Division
Miyako


Messages : 273

Feuille de personnage
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MessageSujet: La biographie [Solo]   La biographie   [Solo] Icon_minitimeMer 30 Juin - 2:45

    Des bruits de pas résonnaient dans le silence absolu d'une immense bibliothèque, qui aurait pu être chaleureuse sans sa décoration pour moins étrange. Un scribe, esclave malgré lui, s'affairait à ranger une pile d'ouvrages traitant de sujets extravagants. Il était seul, ou du moins semblait l'être. Il paraissait jeune malgré déjà les traces du temps sur son visage blanc. Ses mains fines aux longs doigts et à la peau parcheminée couraient le long des reliures et des inscriptions sur les allées afin de remettre les précieux grimoires à leur place. Dans cette immense pièce, dont la taille ne pouvait guère être exprimée étaient rangés tous les livres du monde, ainsi que son histoire. Ces scribes, dont nous avons parlé plus tôt, avaient pour tâche principale, outre le rangement et l'entretien, de tenir les chroniques des mondes. Le jeune qui rangeait était en réalité un apprenti, qui s'était engagé pensant échapper aux horreurs de l'enfer. Ce désir insouciant était niais, mais au fond honorable. Savait-il seulement que la connaissance, en général, absolue du monde était bien pire que les visions apocalyptiques qu'il aurait pu voir en dehors du palais ? Bref. En quittant ce petit être insignifiant dans la marche du monde et en se dirigeant dans la partie dédiée aux grands hommes, personnages et êtres lumineux ayant fait avancer le monde -et ce quelle que soit leur race-, on pouvait alors s'apercevoir de la quantité ahurissante d'ouvrages traitant de ces figures d'exception. Au carrefour de deux allées trônait une table rectangulaire, relativement basse, ainsi qu'un large fauteuil rembourré, qui semblait beaucoup trop grand par rapport à la personne assise dedans. Les pieds posés nonchalamment sur la petite table, les jambes croisées et un livre de stature moyenne posé sur les cuisses. Fait amusant s'il en était, c'était que le fauteuil n'était à la base pas à sa place, et n'était pas adapté à la hauteur de la table, mais un Juge des Enfers faisait comme il l'entendait, dans le monde et encore plus chez lui.

    Celle qui était assise était pourtant pas l'image qu'on aurait pu se faire aux premiers abords d'un être détenant de tels pouvoirs. Loin d'être mince, avec ses rondeurs -certes bien placées- mais témoignant d'un goût assez prononcé pour la luxure, elle n'avait pas l'air si dangereuse que cela. Ses longs cheveux de jais cascadaient dans son dos, sans entrave, car elle n'aimait pas les garder attachés cachaient en partie son visage. Joli sans être beau, il avait quelque chose d'érudit et de terriblement puissant, malgré une bonté communicative s'échappant de ces traits gracieux. Femme paradoxale, tatouée et percée, ses lèvres pleines et ses grands yeux gris -maintenant mi-clos-, elle respirait autant la force que l'amour et la gentillesse. Autour de son cou, une chainette d'argent, toute simple à laquelle était pendue un petit pendentif, à la forme évocatrice: un sablier, dont les sommets étaient des petits crânes. Alors que dans n'importe quelle situation, elle aurait pu être qualifiée autrement qu'assez jolie, elle était à ce moment précis terriblement attirante et sensuelle. Elle jouait d'un air distrait avec l'anneau qui divisait sa lèvre inférieure en deux, son long doigt manucuré parcourant la circonférence métallique lentement, dans un sens et dans l'autre. Une esquisse de sourire complétait la première impression donnée par cette femme. Elle souriait car ce qu'elle lisait l'amusait beaucoup. Elle lisait un ouvrage qui traitait d'une shinigamie, talentueuse mais sous-estimée, qui se nommait Miyako Nakamura. Le manuscrit datait déjà d'un demi-siècle, mais était très intéressant. Curieuse, mais surtout adorant lire, la Juge lisait le récit de son propre passé. Lire une histoire dont on connaissait la fin était particulièrement savoureux et extraordinairement pratique pour retrouver des faits que l'on aurait autrement oublié.

    Cette shinigamie avait été, comme tous ses semblables, à l'académie, puis, après avoir passé les traditionnels examens, intégrée à une division, en fonction de ses capacités. Elle fut donc admise à la huitième division. Une décennie plus tard, elle fut promue au sixième siège, pour services exceptionnels rendus, le début d'une ascension fulgurante. En un temps similaire, elle montait de deux sièges et se retrouvait aux pieds du podium de sa division, à la place dont le numéro était maudit, le quatre. Superstition ou pas, malédiction ou pas, son destin fut de périr lors d'une escarmouche contre des rebuts du Hueco Mundo. Cependant, la tortueuse volonté du sort ne voulait pas que tel être ne disparaisse du monde, la destinée avait une alliée de poids dans cette affaire, en la terrifiante personne de la Faucheuse. Miyako passa de shinigamie, anonyme malgré un rang d'officier, à l'un des plus terribles privilèges fait à un être de nature spirituelle; la nomination en tant que Juge. Le plus grand honneur, terrible honneur, qu'il puisse être fait à un guerrier. Ce rôle était pratiquement divin ou peu s'en fallait, les pouvoirs inhérents de ce poste défiaient l'imagination et étaient presque sans limites. Qui d'autre aurait pu décider de la vie des autres, si ce n'est les représentants de la Mort en personne ? Avoir le pouvoir de ramener les gens à la vie, d'en emporter d'autres en enfer, voilà qui était véritablement être puissant. Défier jusqu'à la loi primaire imposée par la vie était quelque chose de contre nature, mais possible pour eux. Les Juges étaient non seulement des guerriers accomplis, mais également des gens intelligents et réfléchis, car agir sans avoir ne serait-ce qu'un tant soit peu de jugement était bouleverser l'équilibre plus que fragile des différents mondes. Reprenant sa lecture, Miyako continua de parcourir les nombreuses lignes qui lui étaient dédiées. La shinigamie, devenue Juge, avait progressé tant qu'elle avait dépassé les Capitaines du Gotei ainsi que les Espadas de Las Noches, mais n'avait jamais cherché à les défier ou à s'immiscer dans leurs affaires. La seule fois où elle avait été confrontée à eux, c'était lors de la désormais tristement célèbre guerre de Karakura; un des semblables de l'ancienne Shinigamie, Kriss avait abattu Aizen tandis que Miyako, inconsciemment ou pas, ne s'en était pas prise à ses camarades d'antan. Elle avait préféré s'attaquer aux monstres contre-nature créés par ce génie avide de vengeance qu'était l'ancien Capitaine de la cinquième division. Après en avoir massacré quelques uns, suffisamment pour décourager leurs semblables, elle avait assisté au reste du massacre, impassible.

    Miyako soupira et referma le livre. Elle n'avait pas trouvé ce qu'elle voulait. Quelle idée de rechercher dans ses souvenirs vieux d'un demi-millénaire. La guerre était finie depuis cinq longs siècles. Cette longue période avait fait subir des changements notables au monde humain, mais la Juge elle, n'avait pratiquement pas changé. Elle s'était habituée à l'oisiveté confortable du palais, et au plaisir de n'avoir presque aucun travail à effectuer. Reposant sa biographie sur la table, elle fit semblant de ne pas remarquer le jeune scribe qui tentait de la contourner sans se faire remarquer. Effort vain. Il n'avait pas encore compris qu'elle n'avait pas besoin de ses yeux pour voir, pas besoin de son nez pour sentir. Se cacher d'elle était sans espoir, de même que le souhait de Miyako qu'il arrête de la craindre. Après tout elle ne lui ferait rien de mal, ce n'était pas le genre de la gentille Juge. Elle sourit. Sa voix mélodieuse, presque affectueuse, s'adressait à l'apprenti, sans pour autant qu'elle ne bouge d'un cheveux.


    "-Fumiaki ?"

    Le jeune homme se figea, terrifié. Il avait été, malgré tous ses vains efforts, repéré plutôt facilement. Immédiatement, il se redressa, tentant d'arborer une mine obéissante -qui ne pouvait cacher sa déconfiture- et soumise envers Miyako. De sa voix déjà assez masculine, rendue fluette bien malgré lui par la peur, il répondit.

    -" Oui Nakamura-Sama ? Que puis-je faire pour vous servir ?"

    Poussant un profond soupir de désespoir absolument pas dissimulé, la femme se leva lentement se son profond fauteuil vert. Une fois debout, elle toisait le garçon qui tremblait de plus belle. Le scribe était sec et ascète, tandis que Miyako était toute en galbe et rondeurs bien placées, ils étaient aux antipodes l'un de l'autre, sur vraiment tous les plans. Ses grands yeux gris dévisagèrent Fumiaki, qui détourna immédiatement le regard, elle renifla bruyamment.

    -" Je t'ai déjà dit d'arrêter de m'appeler comme ça, je déteste. Enfaite, j'ai besoin de tes services, j'aimerai que tu me ranges ce livre". Miyako désigna sa biographie posée soigneusement sur la petite table. " Ensuite j'aimerai que tu me trouves un livre traitant du Hueco Mundo en général, ainsi qu'un livre sur la cuisine méditerranéenne. Ah, et va me chercher à boire aussi, s'il te plaît. "

    Le fait qu'elle le respecte et qu'elle soit douce avec lui rassurait Fumiaki, qui fila, s'empressant d'obéir à cette femme qu'il craignait et admirait. Ce qu'il tentait de cacher, c'était qu'il s'était engagé au palais également parce qu'il avait entendu vanter les charmes de la Juge Écarlate -surnom donné à Miyako en raison de son tatouage rouge au coin de l'oeil droit-. En réalité, il avait autant peur d'elle qu'il la trouvait attirante, et elle savait très bien utiliser cela à son avantage. Elle souriait de plus belle. Le fait qu'elle le trouvait malgré tout attachant lui sauvait son âme, pour le moment du moins, mais cependant, en échange de ses services pour les deux siècles et demi à venir, il serait libre d'aller au paradis, vivre dans ce taudis de Rukongai vaseux, que Miyako était soulagée d'avoir quitté il y avait de cela six cent ans. Paradoxalement, il y changerait une vie de misère pour une autre, mais elle se gardait bien de lui dire, son travail était exemplaire et remarquable, pourquoi ne pas en profiter ? C'était assez malhonnête, elle en était parfaitement consciente et désolée, mais elle n'y pouvait que pas grand chose. Lui briser ses rêves était briser ce qui lui servait de moteur, de raison d'être, et ce même après sa mort, voilà qui aurait été cruel. Il revint quelques minutes plus tard, avec une carafe en argent massif, ainsi qu'un gobelet ouvragé de la même matière. Le remerciant d'un air distrait mais amusé, elle joua encore un moment avec le pauvre apprenti avant de lui demander d'aller chercher les livres qu'elle lui avait demandé auparavant. Là encore, il ne lui fallut que peu de temps pour s'exécuter. Il était vraiment un serviteur idéal. Alors que Fumiaki lui remettait les deux ouvrages en main propre, Miyako le regarda dans les yeux, s'il réussit à soutenir son regard quelques secondes, son visage ne résista pas et devint aussi rouge que le tatouage de la Juge. Elle le remercia à nouveau, en tenant sa main d'un air vraiment distrait cette fois. Il était perdu, et au fond d'elle, elle riait à en pleurer, tellement qu'il lui était difficile de se contenir et de garder son apparente sévérité. Ce garçon l'amusait beaucoup et elle avait fini par l'apprécier. Elle jeta un coup d'oeil aux deux vieux tas de feuilles qu'elle tenait entre ses mains, et réalisa que les deux livres étaient dans un état pitoyable. Prenant la direction de la sortie, elle s'adressa une dernière fois au jeune homme.

    -" Quand tu auras fini ce que tu étais entrain de faire, j'aimerai que tu fasses un tour rapide des livres, et que tu regardes lesquels sont en mauvais état. Fais m'en une liste s'il te plaît. Et ma biographie, j'aimerai que tu recopies le début sur un parchemin, et que tu l'amènes à mes quartiers s'il te plaît, et lis tout, j'aurai besoin de ton avis, je te ferai venir bientôt."

    Ne comprenant pas ce qui lui arrivait, Fumiaki ne put que gargouiller des syllabes ressemblant furieusement à des borborygmes néanderthaliens. Elle rit tout haut cette fois-ci, ne pouvant plus contenir son hilarité. Faisant un signe de la main pour s'excuser, elle finit par rajouter:

    -" Tu es tout rouge, ça te donne l'air bizarre..."

    Accompagnée par un dernier éclat de rire, elle quitta la bibliothèque et un scribe complétement perdu. En à peine une dizaine de minutes il avait vécu plus d'émotions contradictoires qu'au long de sa vie humaine. N'y étant pas étrangère, Miyako s'était amusée à le taquiner mais pas méchamment. Lui faire oublier où il était et ce qu'il était était l'objectif de la Juge, qui trouvait fort dommage de condamner une telle âme à pareil traitement, alors qu'au fond elle ne le méritait pas. Elle verrait ce qu'elle pourrait faire, mais après avoir tenté quelques plats humains dont elle raffolait tant.










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