Une simple Balade.

Haaaaaaa… Le Hueco Mundo. Désert de sable sur lequel trône un immense palais Blanc. Las Noches. Palais des Arrankars et des Espadas. Mon palais maintenant que je l’avais récupéré depuis la fin de la guerre de la mort de presque tout le monde… Moi j’avais survécu. Faut dire qu’à l’époque j’étais largement trop faible pour pouvoir allez combattre sur Terre. J’étais donc rester dans Las Noches, et j’étais parti quand j’avais compris que c’était foutu pour l’Espada et Aizen… Je m’étais dit que dans le cas improbable ou j’avais tort (j’étais déjà supérieurement intelligent à l’époque vous savez. C’est pas parce que j’étais plus faible ou pas reconnu par les forts de l’époque qu’il faut m’enlever toutes les qualités que je possède maintenant. Comme mon physique parfait et mon cerveau qui ne trouve nul rival. Cela m’ennuyait fortement d’ailleurs. J’espérais vivement pouvoir trouver un rival qui puisse m’offrir de bonnes parties d’échecs. Et aussi de bons combats. Et si c’était la même personne, alors là, un vrai bonheur… Mais pour l’instant je ne rencontrais que des boulets. Des gens qui ne pouvaient à peine tenir une discussion « moyenne » avec moi pendant plus de quelques minutes. Quand à tenir un combat… Il ne vaut mieux pas que je me prononce. Vous me prendriez pour un salaud. Quelques uns arrivaient à attirer mon attention sur un plan ou un autre. Comme Satoru, mon ancien Fraccion que j’avais élevé au rang de Segunda Espada. Lui c’était au niveau du combat. Et il n’y avait personne d’autre… En termes de combat comme en termes d’intelligence. L’intelligence… Un concept que certains Arrankars actuels avaient du mal à gérer. Je pensais notamment à Nero Sparda un abruti suicidaire et inconscient avec la fâcheuse tendance de cultiver l’insolence grossière et aussi subtile qu’un sous marin Russe dans un magasin d’antiquités en porcelaines, et qui avait en plus une sorte de folie qui le poussait à se croire intelligent au point de s’octroyer un labo. En marchant un peu je songeais qu’il ne mesurait pas sa chance. Au temps d’Aizen, il lui suffit d’ouvrir la bouche pour être catalogué assez impertinent pour mourir dans d’atroces souffrances. Moi, sa débilité profonde me faisait juste doucement rigoler. Il me faisait assez marrer pour qu’un caprice de ma part animé par le peu de pitié qu’un hollow pouvait ressentir l’avait propulsé au rang de 7eme Espada. Il ne le valait pas vraiment, mais son manque de cervelle caractéristique me poussait à le tenir près de moi, jusqu’au moment ou ma curiosité scientifique serais assez exacerbée pour voir si ce fameux manque de cerveau lui permettait de survivre une fois que je lui aurais arraché la tête… Fameuse perspective. Enfin bref. Le désert du Hueco Mundo ne suffisait plus à mes déambulations réfléchies. Avec un soupir je faisais un rapide geste de la main devant moi, comme si je frappais à une porte invisible juste devant moi. Un garganta s’ouvrit lentement, déformant un peu plus l’espace à chaque instant pour pouvoir s’élargir assez pour me permettre de passer. Quand la taille fut optimale je m’y engouffrais, direction Karakura. Je prenais bien soin de cacher mon reiatsu et glissait tranquillement dans le garganta, avant de m’arrêter au hasard, un niveau de la ville de Karakura, et d’ouvrir une porte de sortie. Je sortais de la brèche quelques centimètres au dessus du sol et me laissait tomber pour toucher les pavés qui recouvraient toute la route du port. Je marchais un peu, jusqu'à voir devant moi, une personne sur les roches à coté de l’eau… Il portait un uniforme du XXIème siècle et dégageait un certain reiatsu. Je ne pouvais pas savoir s’il m’avait senti et attendait que j’approche ou si je bénéficiais de l’effet de surprise, je ne pouvais donc pas approcher. Je décidais de lui révéler ma présence et inspirait un grand coup, bouche ouverte et activais le Gonzui. Les âmes de tous les simples humains près du port sortirent de leurs corps et se dirigeaient vers ma bouche. Je les mâchais et avalais tranquillement mon repas avec une grimace, tout en continuant à regarder la personne près des rochets, qui devaient être autiste pour n’avoir rien remarqué.

- Hum, pas super bon. Pas beaucoup de Reiatsu. Ton âme en contient-elle assez pour satisfaire ma faim mon cher ami ? J’aimerais bien que tu puisses me laisser goûter.

Je terminais mes deux petites phrases par un simple sourire en coin et un ricanement, tout en attendant sagement et sans bouger, la réaction de la personne qui devenait apparemment mon adversaire.